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Texte édité par Roccamaris, Campofelice di Roccella
Traduit par Giuseppe Restivo
Le château de Roccella, situé au bord de la mer dans la commune de Campofelice di Roccella, conserve les traces de son ancienne grandeur, témoigné à la fin du XVIe siècle par un dessin de Tiburzio Spannocchi et par une aquarelle de Camillo Camilliani. Ils avaient été rédigés à des fins militaires au nom de la Délégation du Royaume de Sicile qui procédait sans délai à l’exploration des marines siciliennes pour réorganiser la défense militaire contre le danger turc et des pirates. Le château de Roccella faisait partie intégrant de ce projet de défense puisqu’il s’agissait dans un site depuis toujours, considéré comme grande importance stratégique pour la pénétration vers l’intérieur de l’île.
Le château de Roccella faisait partie intégrant de ce projet de défense puisqu’il s’agissait dans un site depuis toujours, considéré comme grande importance stratégique pour la pénétration vers l’intérieur de l’île. Le lieu, dans le sens intrinsèque et dans le contexte topographique, a toutes les caractéristiques pour être associé à l’endroit de Roccamaris cité dans le Diplôme de fondation du Diocèse de Troina (l’an 1082) parmi tous les lieux accordés par le Comte Roger au nouveau Diocèse (R. Starrabba, Contribution à l’étude de la Diplomatique Sicilienne, Palerme 1893, pp. 19-20).
Il est identifié par le toponyme arabe Saharat al Hadid - auquel il a été attribué le sens de Rocher en fer - duquel le géographe Edrisi en parle en 1139 en le plaçant à douze mille de la forteresse de Brocato et en le décrivant comme un petit hameau ayant un fort au sommet du Rocher, lequel il s’avance escarpé de tous les côtés sur la plage de la mer (Michele Amari, Bibliothèque Arabe-Sicilienne, Edrisi, Turin 1880). Cette description correspond au lieu susnommé, c’est-à-dire à une Forteresse sur la mer. Quelques spécialistes soutiennent que le site existait avant la période normande.
Visites guidées, réunions, événements culturels au Château de Roccella